L’atelier de couture Les ailes de Sintara confectionne des costumes alsaciens.

L’envie d’apprendre et de perpétuer un savoir traditionnel commence en 2017, suite à la rencontre du groupe de danse folklorique les coquelicots de Geispolsheim. Depuis, l’atelier à la joie de confectionner et réparer leurs costumes.

Le costume traditionnel alsacien était à son apogée au 19ème siècle. Pendant cette période, les modèles se diversifient. Ils varient selon la localité, la religion et le statut social.

Nous proposons des costumes correspondant à la mode catholique portés aux alentours de Strasbourg. Cependant, si vous souhaitez un autre modèle, nous sommes en mesure d’effectuer des recherches pour répondre à vos besoins.

Nous considérons aussi que les traditions ne doivent pas être un frein à la créativité. Ainsi, dans la continuité de notre univers fantaisiste, nous développons également des versions plus actuelles ou décalées.

Le costume femme se compose de plusieurs éléments constituant différentes couches.

En lieu de sous vêtement, il y a un panty, un jupon et une chemise. Ensuite, on enfile une jupe plissé et un corselet. Puis on termine avec un tablier noué à la taille et une collerette ou un châle posé autour du cou.

Pour sublimer ses dames, il ne faut pas oublier l’indispensable coiffe. Il existe cependant de nombreux modèles. Le plus connu étant la coiffe avec le grand nœud noir.

Le panty se porte en premier. C’est une sorte de culotte qui arrive en dessous du genou. Il est décoré de galon de broderie anglaise.

Le jupon se porte par-dessus le panty et l’ourlet est également garni d’une broderie anglaise.

La chemise existe en version été avec manche 3/4 et une version hivers à manche longue. Elle est garnie de dentelle en bas des manches.

Le costume

La jupe est en drap de laine épais. Elle se caractérise par un plissage au niveau de la taille.
Parmi les nombreux codes du costume alsacien, la couleur à une signification. Généralement, les catholiques portaient du rouge tandis que les protestantes avaient une gamme de couleur diversifiée (rouge, vert, bleu, violet) correspondant à la liturgie de leur religion.
L’ourlet de la jupe peut avoir soit, un ou plusieurs galons de velours noir, soit, un ruban assez large aux motifs fleuris.

Le corselet est une sorte de gilet. Il se ferme par un laçage sur l’avant du corsage. La hauteur du corselet est variable: peu échancré pour les modèles catholiques à très échancré chez les protestantes.

Le plastron ou pièce d’estomac est une pièce rigide de forme triangulaire qui se place derrière le laçage du corselet. Il convient de le confectionner dans un simple tissu ou l’embellir de ruban, de dentelle, broderie d’or…

La collerette se pose par-dessus les épaules. Une large dentelle décor son pourtour. Il convient de l’amidonner pour lui donner du maintien.

Le tablier était traditionnellement en soie. Les plus courageuses brodent leur tablier avec des motifs fleuris mais un beau tissu broché convient parfaitement.

Les coiffes

La coiffe la plus connue comporte un bonnet en velours et un large ruban, traditionnellement en soie. Le bonnet est généralement brodé de fil d’or.

Chez les jeunes catholique, il était coloré : fleuri, brodé ou avec des motifs écossais. Une fois marié, ces dames portaient le nœud noir. Chez les protestantes, le nœud était toujours noir, marié ou non.

Le bonnet d’hiver est une des nombreuses variantes des coiffes. Il est également en velours et couvre d’avantage la tête. Le bonnet est souvent brodés de fil, de perles ou de fil d’or. Ici le ruban ce place sur le côté.

Le costume de l’alsacien